La fonction de la communauté spirituelle à la suite de l’œuvre de René Guénon

Abd al-Haqq Ismaïl Guiderdoni

07-01-2001

René Guénon nous a rappelé qu’Orient et Occident représentent avant tout des directions métaphysiques, respectivement celles où la lumière spirituelle naît et disparaît. Toutes les civilisations traditionnelles ont été métaphysiquement tournées vers l’Orient, c’est-à-dire orientées vers la quête de la connaissance intellectuelle et spirituelle. En raison de correspondances symboliques rigoureuses, c’est dans l’Orient géographique que sont nées les Traditions religieuses, et c’est dans l’Occident géographique que s’est produit le crépuscule de l’intellectualité traditionnelle, à travers l’oubli de la vocation de l’homme à la connaissance transformante de la vérité. L’Occident a cru pouvoir s’affranchir des lois immuables de la vie spirituelle pour tenter une aventure hasardeuse sur les chemins de l’individualisme et du rationalisme, et s’ouvrir finalement aux influences dissolvantes du psychisme le plus bas. Mais une telle situation ne saurait se prolonger. Car la spiritualité, qui constitue la raison d’être même de l’humanité, ne peut être considérée comme une affaire de choix individuel. Aussi l’œuvre de Guénon n’est-elle pas seulement celle d’un témoin irremplaçable de la Tradition primordiale. Elle se place dans une perspective cyclique, celle de la fin de l’Age sombre, et constitue une intervention providentielle pour la préparation du monde à venir. Dans ce but, elle vient apporter des indications précieuses pour ces hommes des derniers temps que nous sommes tous.

À la fin de La crise du monde moderne, René Guénon avait envisagé ce qui devrait se passer pour que la civilisation occidentale évite une destruction pure et simple au cours d’une catastrophe plus ou moins involontaire provoquée par des développements technologiques incontrôlés. Dans une première hypothèse, l’Occident pourrait parvenir à rétablir, par lui-même, l’intégrité de ses formes traditionnelles. Mais cette possibilité demeure très improbable. Dans un bref article paru en 1935,1 et intitulé : « Y a-t-il encore des possibilités initiatiques dans les formes traditionnelles occidentales ? » Guénon passait en revue la situation contingente des différentes formes traditionnelles présentes en Occident, et donnait une réponse négative à la question posée en titre, parce que, après examen, ces possibilités se révélaient inaccessibles ou, au mieux, très amoindries. En conclusion, Guénon reconnaissait que les Occidentaux devaient « prendre leur parti de ces imperfections » ou « s’adresser à d’autres formes traditionnelles qui ont l’inconvénient de n’être pas faites pour eux ». René Guénon a cru de moins en moins à la possibilité d’un rétablissement de l’Occident sur la base de ses propres forces, comme il l’écrivait, en 1948, dans l’addendum de son ouvrage Orient et Occident : « Si l’Occident possède encore en lui-même les moyens de revenir à sa tradition et de la restaurer pleinement, c’est à lui qu’il appartient de le prouver. En attendant, nous sommes bien obligé de déclarer que jusqu’ici nous n’avons pas aperçu le moindre indice qui nous autoriserait à supposer que l’Occident livré à lui-même soit réellement capable d’accomplir cette tâche, avec quelque force que s’impose à lui l’idée de sa nécessité. »

Si une telle hypothèse s’avère irréalisable, l’autre solution pour éviter la catastrophe se trouverait dans une intervention plus ou moins directe de l’Orient. Pour combattre les influences désacralisantes du monde moderne, René Guénon appelait de ses vœux la constitution d’une élite intellectuelle occidentale, qui pourrait s’appuyer sur des Occidentaux ayant adhéré à des formes traditionnelles « orientales ». Ceux-ci, de ce fait, ne pourraient plus faire partie de l’Occident stricto sensu, mais exerceraient une fonction d’intermédiaires. À quelle forme orientale ces Occidentaux destinés à devenir des « intermédiaires » pourraient-ils adhérer, eu égard à leur nature ontologique ? Dans quelles formes occidentales l’élite occidentale pourrait-elle désormais se constituer, compte tenu de l’état de décadence, voire de déviation, qui caractérise l’Occident ? En attendant une réponse à ces interrogations, et pour reprendre les mots de René Guénon dans l’addendum de 1948 à Orient et Occident, « la situation est devenue pire que jamais, non seulement en Occident, mais dans le monde entier. » Cinquante ans après la disparition du maître, une relecture rapide de ses éclaircissements sur le devenir de l’Occident semble ne laisser, somme toute, que peu d’espoir, étant donné la rapidité avec laquelle les influences dissolvantes de l’Occident anti-métaphysique se sont répandues sur la terre entière, et particulièrement dans l’Orient géographique, au point d’affecter désormais les formes traditionnelles orientales. Alors que l’on peut continuer à craindre que la folie destructrice aidée de la puissance de la technologie moderne ne détruise la planète, on ne voit pas comment le rétablissement d’une civilisation traditionnelle pourrait venir directement des pays de l’Orient géographique toujours plus assujettis, non seulement au pouvoir de l’Occident, mais surtout à ses modes de pensée idéologiques et anti-spirituels. On peut bien sûr craindre des conflits entre le Nord et le Sud, entre pays riches et pays pauvres, mais il s’agirait là de géopolitique imposée par les cadres conceptuels de la pensée occidentale. Aucun rétablissement spirituel ne pourrait venir de tels affrontements qui ne feraient que participer à la marche descendante du cycle vers un chaos toujours plus grand.

Pour sa part, Guénon se retira au Caire bien avant la parution des deux textes cités plus haut. Devenu le Shaykh ‘Abd-al-Wâhid Yahyâ, il y mena la vie pieuse d’un musulman rattaché à la confrérie soufie de la Shâdhiliyyah. S’il a toujours affirmé avoir agi ainsi pour des motifs strictement personnels, et s’il s’est toujours refusé à avoir des disciples au sens de la direction spirituelle, expliquant que telle n’était pas sa fonction, il eut, en revanche, de nombreux « successeurs » intellectuels, si l’on nous permet d’appeler ainsi tous ceux qui ont été suffisamment « touchés » par l’œuvre de Guénon pour essayer de mettre en pratique — avec plus ou moins de bonheur — ses enseignements. Beaucoup d’entre ces successeurs sont d’ailleurs devenus musulmans et ont obtenu un rattachement au soufisme, constituant ainsi, du moins dans leur esprit, ces « Occidentaux orientalisés » qui pouvaient assumer un rôle d’intermédiaires dans la naissance d’une élite traditionnelle occidentale. Pourtant, l’action de ceux qui auraient dû former l’avant-garde de cette élite en Occident a tardé à se manifester.

Sans doute l’erreur — la faute — des successeurs de René Guénon est-elle d’avoir conservé l’idéalisme congénital des Occidentaux, et continué à regarder vers l’Orient géographique, au lieu de s’atteler à la tâche qui les attendait dans l’Occident géographique. Une conception toute littérale de l’œuvre du maître les a amenés à faire une séparation schizophrénique entre ces Occidentaux plus ou moins « orientalisés » qui ne pouvaient plus être considérés comme Occidentaux, et les Occidentaux toujours à la recherche de supports ésotériques dans des formes occidentales qui ne pouvaient plus les leur fournir. Ce dilemme a conduit beaucoup de ces successeurs dans une impasse, et leur échec a contribué à fermer des portes que Guénon avait laissées ouvertes. Faute d’action pour la constitution de cette élite intellectuelle, la suite de l’œuvre de René Guénon s’est ainsi résumée à une attente passive de l’intervention directe du « Centre du monde », de la visite des « supérieurs inconnus », ou de la rencontre avec un maître oriental pleinement « réalisé » qui provoquerait l’illumination spirituelle par simple contact. Dans leur idéalisme, beaucoup de ces successeurs ont oublié ce qui apparaît pourtant comme la première des règles élémentaires de la vie spirituelle : la nécessité de se rattacher à une communauté orthodoxe d’orientation intellectuelle.

D’abord, la communauté est indispensable à la vie spirituelle, a fortiori en Occident. Certes, le monde moderne n’est pas bon, et la tentation peut être grande de s’en échapper. Mais nous ne sommes pas meilleurs que le monde, et, en croyant fuir celui-ci, nous emportons avec nous notre âme que le diable sait si bien influencer. Parce qu’ils refusent le contact avec la réalité du monde voulue par Dieu en ces temps de la fin, les successeurs isolés et solitaires ont vite fait de remplacer la réalisation spirituelle par l’idéalisation spirituelle, qui est en fait l’idéalisation complaisante de leur propre psychisme dans des éruditions stériles. Ensuite, l’orthodoxie de la pratique religieuse exotérique et du rattachement ésotérique est indispensable. Combien de communautés fondées par ces successeurs ont sombré pour avoir rejeté tous les « voiles » après avoir cru en saisir la « quintessence ». Or les voiles des formes dogmatiques et rituelles orthodoxes nous protègent contre la lumière aveuglante de Dieu, à laquelle ils nous préparent méthodiquement. Enfin, l’orientation intellectuelle est indispensable, pour garder l’intention droite dans la conscience du but de la réalisation spirituelle. Sans cette intention de nature intellectuelle, le parcours de la voie initiatique dérive dans le sentimentalisme exotique, la vénération exagérée du maître, ou les combats pour les grades et les titres.

Si l’œuvre de René Guénon, cinquante ans après la mort de celui-ci, paraît aussi difficile à mettre en pratique, c’est sans doute parce que, dans un travers propre à l’idéalisme occidental, on a voulu étudier l’œuvre sans considérer l’exemple donné par son auteur, celui d’être un authentique serviteur de l’Unique, un ‘abd-al-Wâhid, ne revendiquant pour lui-même que ce service. René Guénon emprunta la voie de la sincérité véritable et de la transparence spirituelle, en mettant en pratique les enseignements doctrinaux qu’il avait reçus de ses maîtres, et qu’il traduisait dans ses livres pour le bénéfice de ses lecteurs. L’œuvre de René Guénon pose à chacun de ses lecteurs la question de savoir s’il sera, à l’exemple de l’auteur, un authentique serviteur du Dieu unique. Comme le disait Dhû-n-Nûn al-Miçrî à l’un de ses disciples : « Si tu es capable de donner ton souffle (rûh), viens à moi ; sinon, ne t’occupe pas des futilités du soufisme. »2 C’est à cette condition qu’il est possible de parcourir le chemin initiatique d’une forme traditionnelle qui est encore complète « par en haut ».

Un fait nouveau est arrivé depuis cinquante ans : la présence d’une importante communauté musulmane sur le sol de l’Occident. Né en Orient comme le judaïsme et le christianisme, l’islam est désormais, comme eux, une forme traditionnelle présente sur le sol de l’Occident géographique. Or cette forme traditionnelle à vocation universelle conserve non seulement un exotérisme orthodoxe, mais surtout, avec le soufisme, un ésotérisme encore valide, vivant et accessible. Il ne saurait être question, bien évidemment, de quelque prosélytisme que ce soit. Le temps n’est au triomphalisme pour aucune religion. L’islam, comme les autres grandes traditions, est attaqué par des influences dissolvantes extrêmement fortes, dont on voit les traces dans la double vague du modernisme et du fondamentalisme qui semblent s’opposer sur tout, mais s’accordent pour détruire le plus vite possible la dimension intérieure de la religion. Il n’en demeure pas moins que le soufisme offre encore aux musulmans de réelles possibilités initiatiques, et que ces possibilités se trouvent désormais présentes providentiellement en Occident, et à la portée des Occidentaux de naissance, qui sont nés musulmans ou le sont devenus, pour peu qu’ils aient la qualification requise. Bien évidemment, on commettrait une grave erreur d’interprétation en ne voyant dans cette présence de l’islam qu’une intervention confessionnelle. En effet, à l’approche de l’eschatologie, c’est la Tradition primordiale elle-même qui est à l’œuvre dans toutes les religions, lesquelles sont en train de converger vers le point de jonction immanent de la fin des temps. L’Orient géographique trop profondément occidentalisé ne peut plus rien, mais l’Orient métaphysique et spirituel demeurera vivant jusqu’au bout.

Ainsi, il est temps de prendre acte des changements cycliques et de reconnaître la possibilité offerte aux Occidentaux de vivre dans une forme traditionnelle complète qui est aussi une forme occidentale. La différence entre « élite occidentale » et « intermédiaires orientalisés » posée par René Guénon pour laisser ouvertes toutes les possibilités — en conformité avec sa fonction providentielle — est peut-être en train de se résoudre providentiellement en une orientation métaphysique unique. Afin de suivre aujourd’hui l’exemple du Shaykh ‘Abd-al-Wâhid Yahyâ qui dut, en raison des circonstances de son époque, quitter l’Europe pour le Caire afin d’y trouver les conditions de sa vie spirituelle, il faut accepter de constituer en Occident une « tarîqah comme les autres » — les autres qui sont en Orient —, c’est-à-dire une tarîqah qui ne soit pas séparée des réalités du monde où Dieu a providentiellement placé ses membres ; une tarîqah qui ne soit pas une branche coupée d’un arbre oriental artificiellement maintenue en vie dans un environnement occidental, mais un arbre qui plonge ses racines dans la terre de l’Occident où ses membres sont nés, et peut ainsi y porter des fruits, comme un rejeton de cet « arbre béni, olivier qui n’est ni d’Orient ni d’Occident » ;3 une tarîqah qui, « en gardant […] le contact avec tout ce qui peut encore subsister de valable dans la civilisation occidentale, et spécialement avec les vestiges d’esprit traditionnel qui ont pu s’y maintenir, en dépit de la mentalité moderne, principalement sous la forme religieuse »,4 pourrait non seulement porter témoignage de l’intellectualité sacrée, mais œuvrer pour préparer le monde à venir. C’est cette tâche que la communauté qui anime l’Institut des Hautes Études Islamiques et la Communauté Religieuse Islamique italienne s’est sentie en devoir de mettre en œuvre.

La constitution d’un centre spirituel repose non sur le désir individuel de ses membres, mais sur des règles précises. Abraham et Ismaël (sur eux deux la Paix) édifièrent les murs de la ka‘bah autour de la Sakînah, la présence mystérieuse de Dieu dans la vallée de Bakkah, « une vallée dépourvue de toute végétation »5 (wâd ghayru dhî zar‘) où Ismaël s’était établi, sur ordre de Dieu, et avait fondé une famille. Alors qu’ils élevaient les assises de la maison, Abraham et Ismaël prononcèrent une invocation : « Notre Seigneur ! Accepte ceci de notre part (rabbanâ taqabbal minnâ). Tu es Celui qui entend et qui sait tout. Notre Seigneur ! Fais de nous deux des croyants qui te seront soumis ; fais de notre descendance une communauté qui Te sera soumise ; indique-nous les rites que nous devrons observer ; pardonne-nous ! Tu es Celui qui revient sans cesse vers le pécheur repentant, et le Très-miséricordieux. »6

Les prophètes Abraham et Ismaël ne choisirent pas le lieu où édifier la maison sacrée de Dieu, mais ils se contentèrent de rendre visible la présence de Dieu en invoquant Ses Noms, et en remettant les fruits de leur action entre Ses Mains. Ils prirent toutefois la peine d’agir dans ce monde pour bâtir des murs visibles. Nous sommes aussi dans une vallée stérile, celle de l’Occident, mais c’est ici que Dieu nous a établis et nous a fait fonder nos familles. C’est donc ici que nous devons obéir aux règles symboliques relatives à la constitution d’un centre spirituel, que Dieu « acceptera » si telle est Sa volonté.

Dans une communauté rattachée à une chaîne initiatique, l’invocation rituelle des Noms de Dieu, le dhikr Allâh, appelle sur elle la présence de Dieu, selon Sa promesse : « Il n’y a pas d’entretien à trois où Il ne soit le Quatrième, ni à cinq où Il ne soit le Sixième. Qu’ils soient moins nombreux ou plus nombreux que cela, Il est avec eux où qu’ils soient. »7 Pour autant que cette invocation soit effectuée avec sincérité et persévérance, elle produit des conséquences non seulement dans le cœur de chacun des invocateurs, mais dans leur environnement, au point que, à un moment donné, ce centre spirituel s’établit aussi de manière plus visible par la construction de murs autour de l’espace du dhikr, murs qui manifestent ainsi matériellement la fondation d’une mosquée ou d’une zâwiyah, ou, plus exactement, d’une mosquée et d’une zâwiyah, qui constituent respectivement la dimension extérieure et la dimension intérieure. C’est la puissance du Nom de Dieu qui produit des conséquences dans différents ordres de réalité, y compris l’ordre le plus extérieur. Encore faut-il que les invocateurs aient le courage d’agir aussi sur le plan visible, tout en reconnaissant qu’ « il n’y a de puissance que par Dieu » (lâ quwwata illâ bi-Llâh), et en répétant « Notre Seigneur ! Accepte ceci de notre part ! » (rabbanâ taqabbal minnâ), avec Abraham et Ismaël, et à la suite du Prophète qui participa lui aussi à la reconstruction de la ka‘bah, et demandait pardon à Dieu soixante-dix fois par jour. Puisse Dieu nous aider à témoigner visiblement de la fondation de ce centre spirituel en édifiant ces murs visibles.

Ce qui a sans doute manqué à beaucoup de ceux qui se sont sentis appelés à constituer l’élite intellectuelle souhaitée par René Guénon, c’est l’attachement à la Vérité, et la patience d’attendre les conséquences des actes rituels. Tel est pourtant le viatique conseillé aux hommes des derniers temps par la sourate CIII : « Par l’époque ! L’homme est, certes, en pleine perdition, à l’exception de ceux qui croient et accomplissent les œuvres vertueuses, et se recommandent mutuellement le vrai et la patience. » Le vrai (al-haqq) est la force de la doctrine métaphysique mise en acte dans les supports rituels providentiels porteurs d’influences spirituelles. « Vincit omnia veritas » sont les derniers mots de René Guénon dans La crise du monde moderne. La patience (aç-çabr) n’est pas une vertu passive, mais la certitude intellectuelle que toutes les actions justes auront leurs conséquences, dans ce monde-ci et dans l’autre. Comme le souligne René Guénon, aucun des efforts faits pour la constitution de cette élite ne sera perdu. Les conséquences de l’action conforme aux règles spirituelles sont incalculables, à l’image de ce grain de sénevé qui donne une plante immense, parabole mentionnée dans l’Évangile et, à deux reprises, dans le Coran, comme la habbah min khardal que Dieu fait apparaître, même si elle était cachée « dans un rocher, dans les cieux ou sur la terre »,8 car « Dieu est Subtil et Bien-informé ».


  1. Cet article est d’abord paru en traduction dans la revue roumaine Memra, puis, en version originale, dans les Études Traditionnelles en 1973.
  2. Cité par Al-Ghazâlî dans Ayyuhâ-l-walad, trad. Toufic Sabbagh, Lettre au disciple, Beyrouth, 1969, p. 38.
  3. Cor. 24 : 35.
  4. René Guénon, Orient et Occident, Éditions Véga, Paris, p. 180.
  5. Cor. 14 : 37.
  6. Cor. 2 : 127-128.
  7. Cor. 58 : 7.
  8. Cor. 31 : 16.

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